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La saison 2024 de cyclisme est à peine achevée que Lenny Martinez est déjà projeté sur la suivante, affichant haut et fort ses ambitions. « Je vais effectuer une grosse préparation cet hiver, sur et en dehors du vélo pour atteindre mes objectifs », avance le coureur français qui, victime d’une chute à l’entraînement le 1er octobre, n’a pu s’aligner, samedi 12 octobre, au départ du Tour de Lombardie, le dernier grand rendez-vous de l’année. Ses objectifs ? « Je veux gagner le Tour [de France] », avance-t-il. Ni plus, ni moins. Sans toutefois préciser à quelle échéance.
C’est avec cette ambition en tête qu’à 21 ans il a choisi de quitter les rangs de l’équipe française Groupama-FDJ. Il y avait débuté en junior et arrivait en fin de contrat. Pour les trois prochaines saisons, le grimpeur roulera sous les couleurs de la formation Bahrain-Victorious, avec qui il a signé le 4 août, et où il dit avoir été recruté pour « endosser un rôle de leader ».
S’il ne va pas jusqu’à évoquer un Tour de France victorieux avec Lenny Martinez, Milan Erzen, directeur de Bahrain-Victorious considère que le Français peut ambitionner un podium : « Quand j’ai lancé ce projet [d’équipe cycliste] en 2017, je rêvais d’obtenir un podium sur le Tour de France avec un coureur français de notre équipe. Je pense que Lenny nous offre cette chance », a-t-il assuré début août dans un communiqué.
Si Lenny Martinez explique qu’il « aurait aimé » que son départ de l’équipe Groupama-FDJ « arrive plus tard », c’est aussitôt pour rappeler que, tout en étant « reconnaissant » vis-à-vis d’« une famille inoubliable », il a « toujours dit vouloir aller à l’étranger ». « Il y a beaucoup d’attentes autour de moi, ajoute-t-il, presque gêné. De nombreuses équipes, étrangères et françaises, sont venues me démarcher, ce qui est assez rare dans le monde du vélo. »
C’est le Tour d’Espagne 2023 qui l’avait mis en lumière, et contribué à ajouter un prénom dans la lignée des Martinez. Lors de la 6e étape, le fils de Miguel – champion olympique de VTT en 2000, à Sydney (Australie) – et petit-fils de Mariano – maillot à pois de meilleur grimpeur du Tour de France en 1978 – avait endossé le maillot rouge de leader de la Vuelta pour sa première participation à un grand tour.
Après ce fait d’armes, Lenny Martinez avait été étiqueté, par les connaisseurs, espoir du cyclisme mondial. La saison 2024 n’a pas confirmé ces attentes. « C’est une année qui a été coupée en deux, avec du très bon et du moins bon », admet l’intéressé.
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